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13 janvier 2012

Sur les pas de St Louis-Marie de Montfort (3)


Mûr pour Dieu

Aux environs de 1712-1713 Montfort fut victime d’une tentative d’empoisonnement qui failli lui coûter la vie. Il y a survécu mais sa santé en resta définitivement ébranlée. Il sentait qu’il n’aurait plus longtemps à vivre.

Depuis lors, jusqu’à sa mort en 1716, Montfort a beaucoup écrit. Il ne voulait pas garder pour lui les découvertes qu’il avait faites sur Dieu ni les emporter avec lui dans la tombe. C’était aussi sa période de maturité, de son accomplissement.

Ses œuvres les plus célèbres sont :

- L’Amour de la Sagesse éternelle (aux environs de 1702)
- La lettre aux amis de la Croix
- le Secret de Marie
- le Traité de la Vraie Dévotion à Marie (1712)
- la Prière embrasée
- les Cantiques
- le Secret admirable du très saint Rosaire.

Sa mort

Le 28 avril 1716, à quarante-trois ans, Montfort mourut lors d’une mission qu’il prêchait à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée. Il y est enterré dans l’église paroissiale.

Béatification - Canonisation

Après un examen approfondi, il est officiellement reconnu, en 1858, que les écrits de Montfort sont en conformité avec les enseignements de l’Eglise. En 1888, le pape Léon XIII déclare Montfort bienheureux et, peu de temps après la seconde guerre mondiale, le 20 juillet 1947, il est canonisé par Pie XII. En 1996, Jean-Paul II inscrit sa fête dans le calendrier de l’Eglise universelle. La même année, de sa propre initiative, le pape avance d’un jour sa visite pastorale en France afin de pouvoir aller à Saint-Laurent prier sur la tombe de saint Louis-Marie.

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