Mûr pour Dieu
Aux environs de 1712-1713 Montfort fut victime d’une
tentative d’empoisonnement qui failli lui coûter la vie. Il y a survécu mais sa
santé en resta définitivement ébranlée. Il sentait qu’il n’aurait plus
longtemps à vivre.
Depuis lors, jusqu’à sa mort en 1716, Montfort a
beaucoup écrit. Il ne voulait pas garder pour lui les découvertes qu’il avait
faites sur Dieu ni les emporter avec lui dans la tombe. C’était aussi sa
période de maturité, de son accomplissement.
Ses œuvres les plus célèbres sont :
- L’Amour de la Sagesse éternelle (aux environs de
1702)
- La lettre aux amis de la Croix
- le Secret de Marie
- le Traité de la Vraie Dévotion à Marie (1712)
- la Prière embrasée
- les Cantiques
- le Secret admirable du très saint Rosaire.
Sa mort
Le 28 avril 1716, à quarante-trois ans, Montfort
mourut lors d’une mission qu’il prêchait à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée.
Il y est enterré dans l’église paroissiale.
Béatification - Canonisation
Après un examen approfondi, il est officiellement
reconnu, en 1858, que les écrits de Montfort sont en conformité avec les
enseignements de l’Eglise. En 1888, le pape Léon XIII déclare Montfort
bienheureux et, peu de temps après la seconde guerre mondiale, le 20 juillet
1947, il est canonisé par Pie XII. En 1996, Jean-Paul II inscrit sa fête dans
le calendrier de l’Eglise universelle. La même année, de sa propre initiative,
le pape avance d’un jour sa visite pastorale en France afin de pouvoir aller à
Saint-Laurent prier sur la tombe de saint Louis-Marie.
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