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4 février 2013

Septième pratique - VD 256

Ici Montfort consacre à peine une phrase à la dernière pratique qu’il conseille à ceux qui veulent s’associer au Seigneur, précédemment il l’a développé longuement (cf. 78-82 et 87-88). 

256. Septième pratique. - Les fidèles serviteurs de Marie doivent beaucoup mépriser, haïr et fuir le monde corrompu, et se servir des pratiques de mépris du monde que nous avons données dans la première partie.

78. Nos meilleures actions sont ordinairement souillées et corrompues par le mauvais fond qui est en nous. (...)

80. Après cela, faut-il s'étonner si Notre-Seigneur a dit que celui qui voulait le suivre devait renoncer à soi-même et haïr son âme; que celui qui aimerait sa vie la perdrait et que celui qui la haïrait la sauverait? (...)


81. (...) C'est ce que saint Paul appelle mourir tous les jours: Quotidie morior! Si le grain de froment tombant en terre ne meurt, il demeure terre et ne produit point de fruit qui soit bon: Nisi granum frumenti cadens in terram mortuum fuerit, ipsum solum manet. Si nous ne mourons à nous-mêmes, et si nos dévotions les plus saintes ne nous portent à cette mort nécessaire et féconde, nous ne porterons point de fruit qui vaille, et nos dévotions nous deviendront inutiles. (...)

82. Il faut choisir parmi toutes les dévotions à la Très Sainte Vierge celle qui nous porte le plus à cette mort à nous-mêmes, comme étant la meilleure et la plus sanctifiante. (...)
La pratique que je veux vous découvrir est un de ces secrets de grâce, inconnu du grand nombre des chrétiens, connu de peu de dévôts, et pratiqué et goûté d'un bien plus petit nombre.

87. Cinquième vérité. - Il est très difficile, vu notre faiblesse et fragilité, que nous conservions en nous les grâces et les trésors que nous avons reçus de  Dieu: Parce que nous avons ce trésor, qui vaut mieux que le ciel et la terre, dans des vases fragiles: Habemus thesaurum istum in vasis fictilibus, dans un corps corruptible, dans une âme faible et inconstante, qu'un rien trouble et abat.

88. 2º Parce que les démons, qui sont de fins larrons, veulent nous surprendre à l'impourvu pour nous voler et dévaliser; ils épient jour et nuit le moment favorable pour cela. (...)


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