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7 mai 2012

Et l'amour du prochain? - VD 171


Le missionnaire a dû répondre souvent à des questions de personnes inquiètes qui s’imaginaient qu’en se livrant entièrement à Jésus et à Marie, elles faisaient du tort à leurs proches, ceux pour qui elles priaient et faisaient des sacrifices. C’est pourquoi dans son écrit il fit réfléchir le lecteur en disant qu’il est impensable que Dieu, qui est amour, ferrait du tort, ni à ceux qui s’engagent pleinement à son service, ni à leurs proches !

171. Septième motif. - Ce qui peut encore nous engager à embrasser cette pratique, ce sont les grands biens qu'en recevra notre prochain, car par cette pratique on exerce envers lui la charité d'une manière éminente, puisqu'on lui donne, par les mains de Marie, tout ce qu'on a de plus cher, qui est la valeur satisfactoire et impétratoire de toutes ses bonnes oeuvres, sans excepter la moindre bonne pensée et la moindre petite souffrance; on consent que tout ce qu'on a acquis, et ce qu'on acquerra, jusqu'à la mort, de satisfactions soit, selon la volonté de la Sainte Vierge, employé ou à la conversion des pécheurs ou à la délivrance des âmes du purgatoire.
N'est-ce pas là aimer son prochain parfaitement? N'est-ce pas là être le véritable disciple de Jésus-Christ, qu'on reconnait par la charité? N'est-ce pas là le moyen de convertir les pécheurs, sans crainte de la vanité, et de délivrer les âmes du purgatoire, sans presque faire rien autre que ce que chacun est obligé de faire dans son état?

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